Je tiendrais ma vie entre mes mains d’Andraroc

Je tiendrais ma vie entre mes mains d’Andraroc

28 juillet 2021 2 Par rachel

Parution : 1 avril 2021

Nb pages : 410

Éditeur : Évidence Éditions

4ème de couverture :

L’année de ses vingt-huit ans, Alice Marlier est certaine de ne jamais l’oublier.

 

Emma, sa meilleure amie atteinte d’une maladie, vient de mourir. Alice est dévastée par la douleur et le manque de sa moitié. Mais la défunte avait tout prévu et lui avait confié un carnet avec une liste de dernières volontés à exaucer.

Par amitié, Alice accepte le défi sans en connaître les détails, loin d’imaginer que ce simple cahier va bouleverser l’ensemble de son existence.

 

La presque trentenaire va se retrouver contrainte de tout plaquer et sa nouvelle vie démarre en trombe par une malencontreuse prise de bec avec Hugo Ventini, alias « le colosse de pacotille ».

Deux personnes qu’en apparence tout oppose se retrouveront malgré elles prises au piège dans l’accomplissement de cette liste.

 

Et si cette dernière remettait tout en question ?

Mon avis

Je tenais tout d’abord à remercier mon partenaire Évidence Éditions pour ce Service Presse.

Il m’a permis une nouvelle fois de découvrir une très belle plume. Je tiendrais ma vie entre mes mains est le troisième livres qu’Andraroc a publié. Et tout comme ses premiers ouvrages sortis en 2020, Tu ne sais rien de moi – tome 1&2, il s’agit d’une romance contemporaine. L’autrice est une amoureuse des romances alliant amour et tranche de vie contemporaine et accorde une importance essentielle à l’approche émotionnelle de ses récits et personnages. Il est facile de s’identifier à nos protagonistes. Déjà, l’histoire colle à la réalité, et cela pourrait tout à fait être des personnages de notre entourage. On s’attache facilement à eux, même avec leurs caractères hauts en couleur.

Le hasard ne va pas arrêter de remettre Alice et Hugo sur la même route, aidé par les défis d’Emma. Cependant, ces derniers pourraient aussi mettre un terme à une vraie histoire d’amour entre eux…

À travers leur histoire, Andraroc va aborder des sujets de société, tels que le deuil, les violences conjugales, toujours avec sensibilité et humour. Mais surtout avec beaucoup d’émotions. Une lecture qui va d’ailleurs commencer fort, difficile de ne pas être touché par ce prologue.

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La quatrième de couverture est un très bon résumé de ce que vous lirez, je ne vais donc pas en rajouter beaucoup plus.

L’histoire commence à l’enterrement d’Emma, un moment difficile, une épreuve pour Alice qui a l’impression d’y laisser son âme. Elle ne se voit pas vivre sans son amie. Mais cette dernière a anticipé son « départ », et lui a laissé un carnet à son intention afin de l’aider à se relever de cette nouvelle épreuve.

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Au lieu de m’écrire une lettre d’adieu classique, pleine de sentiments et d’émotions, ma meilleure amie m’a construit un plan de survie. Je ne peux m’empêcher de trouver ça touchant, mais surtout triste. Qu’elle ait passé ses derniers jours de vie pour moi, c’est comme si elle avait gaspillé son temps. J’ai toujours rêvé de lui ressembler, Em réussissait tout, là où moi j’échouais littéralement.

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C’est ainsi qu’elle va débuter une nouvelle vie, dans un nouveau pays, avec un nouveau travail dans un univers qui lui est inconnu et pour lequel elle aura à faire à un individu peu agréable… L’étoile montante de la galerie qui lui laisse passer tous ses caprices. Cependant, cela ne fera que réveiller son instinct qui n’a jamais toléré que quelque chose lui résiste dans son travail. Mais cela sera-t-il suffisant pour rompre la carapace du personnage ? Arriveront-ils à se comprendre au vu de leur drame respectif ?

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Quelques personnages :

Alice Marlier est une jeune femme émotive, méfiante et prudente. Elle est du genre à s’enfermer dans sa bulle, en regardant le temps qui passe, tout en se dévouant aux autres, mais en s’oubliant. Sa nature bienveillante et empathique lui a fait accepter des choses qui n’auraient jamais dû l’être et a contribué à la briser et éteindre ses envies de vivre. L’inconnu a le don de l’angoisser.

Ses différents défis lui permettront-ils de se retrouver, de refaire confiance à un homme ?

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Emma (dit Em) était la meilleure amie d’Alice depuis le jardin d’enfance, alors qu’elles n’avaient que 4 ans. Leur rencontre va bouleverser la vie d’Alice qui est quelqu’un d’un peu gauche et timide. Car contrairement à cette dernière, Emma était une personne plutôt à l’aise avec les autres et avait beaucoup d’amis autour d’elle. Une jeune femme courageuse, forte et insouciante qui ne s’est jamais laissée abattre malgré sa maladie.

Em a toujours souri, même dans les situations les plus dures ou les plus tristes.

[…] Emma préférait profiter de chaque instant, vivre à cent à l’heure, même si elle prenait le risque de mourir plus vite, plutôt que de passer son existence à regarder celles des autres.

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Hugo Ventini est un homme mystérieux et insaisissable. Il est du genre à éloigner les gens autour de lui depuis un drame survenu trois ans plus tôt et qui l’a laissé avec une douleur qui lui perce la poitrine. Son nouvel agent lui donnera-t-il l’envie de se battre et d’affronter ses fantômes qui le hantent, de reprendre le contrôle de sa vie ?

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Émilie Marlier est l’aînée d’Alice de dix années. Elles n’ont jamais été très proches, et elles se sont rarement ouvertes l’une à l’autre.

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Giuseppe Bertuzzi est le patron de la galerie dans laquelle Alice a retrouvé un travail. De prime abord, c’est un homme qui semble sympathique. Mais en le côtoyant plus régulièrement, elle va se rendre compte qu’il n’a aucune amitié pour Hugo et ne pense qu’à son business.

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Pietro est le chauffeur de taxi qui va conduire Alice vers sa nouvelle vie. Ils vont vite sympathiser. Il va la prendre sous son aile, telle une maman-poule et il saura se montrer aussi têtu qu’elle pour son bien.

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J’ai été conquise par l’écriture claire et fluide d’Andraroc. Elle nous fait passer par une palette d’émotions et nous emporte dans différentes réflexions et nous transmet des messages. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un très bon moment de lecture. L’histoire est bien écrite, bien construite et ne souffre d’aucun temps mort. Les intrigues et rebondissements maintiennent notre attention jusqu’au bout. Puis, l’alternance des points de vue, entre nos protagonistes, nous fait vivre toutes les émotions, les introspections par lesquelles ils passent. L’autrice va tirer sur notre corde sensible, et la petite larme n’est pas exclue. Cette histoire nous fera voyager de la France à l’Italie, d’Avignon à Vérone et les descriptifs nous permettent de profiter du voyage. Une lecture que je vous recommande.

La peur nous terrasse et nous empêche d’agir. Elle est notre ennemie et si tu parviens à lutter contre elle, alors plus rien ne pourra t’arrêter.

 

[…] si l’amour n’est pas proportionnellement réciproque, il ne peut durer. Aimer plus quand l’autre aime moins ne compense jamais le vide. Nous n’avons pas de pouvoir décisif sur les sentiments des autres.

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