James – Passions Londoniennes tome 3 de Aurélie Depraz

18 juillet 2020 0 Par rachel

Parution : 21 juin 2020

Nb pages : 337

Quatrième de couverture

Angleterre, 1821

Aylana est désespérée. La vie de son frère John ne tient plus qu’à un fil, et la seule solution qu’il lui reste est d’en appeler… à la clémence du roi.

Elle. Une roturière. À qui Sa Majesté n’accordera pas même l’ombre d’une audience. Et pour qui Elle ne lèvera pas l’ongle du petit doigt. À moins…

À moins de l’approcher grâce à l’un de Ses plus fidèles compagnons de débauche, qui jouit de Son estime et de Sa plus grande confiance : James Eastlake. James Eastlake, auquel son frère, le duc de Somerset, la recommande avec réticence. James Eastlake, qui traîne derrière lui une réputation exécrable. James Eastlake, qui l’a même offensée il y a plusieurs années. James Eastlake, enfin, qui n’acceptera jamais de l’aider, au vu de l’affront qu’elle lui a elle-même fait subir en retour à l’époque.

James Eastlake… qui reste son seul espoir, malgré tout.

Aylana n’a pas le choix. Elle ira à Londres. Elle trouvera cet homme. Et elle le suppliera d’intercéder en sa faveur. Et ce, quel qu’en soit le prix.

Ce roman est le troisième tome de la série Passions londoniennes ; il peut être lu indépendamment des autres tomes, chaque histoire se suffisant à elle-même (parution des trois tomes : 2020).

Mon avis

Tout d’abord, je tenais à remercier Aurélie Depraz pour ce Service Presse.

James est le 3^etome qui clôture la série Passions Londoniennes. Chacun des premiers opus a traité de points différents, même si toutes les histoires sont sur la même période historique, l’Angleterre du 19^esiècle. De ce fait, je me demandais ce qu’Aurélie Depraz allait nous proposer pour James. Et bien, je dois avouer que j’ai encore appris énormément de choses. Au travers de l’histoire de nos protagonistes, nous allons en apprendre plus sur le roi Georges IV, un monarque féru d’art et aux goûts dispendieux. Mais aussi sur le luddisme, conflit industriel violent qui opposait les ouvriers et les employeurs favorisant les machines dans le travail. Et bien sûr nous retrouvons le dernier acolyte de notre trio d’amis, notre libertin et dernier célibataire de la bande. Il va devoir user de tous ses charmes afin de séduire Aylana, une jeune femme ingénue et féministe, mais loin d’être naïve sur tous les plans.

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La quatrième de couverture est un bon résumé, je ne vais donc pas en rajouter beaucoup pour ce point, mais en venir plus rapidement sur les personnages.

Tout d’abord, nous faisons la connaissance d’Aylana. Afin de venir en aide à son frère, elle va solliciter l’appui du duc de Somerset. Cependant, celui-ci va la diriger vers son frère, James, qu’il pense plus à même de pouvoir lui apporter son soutien. Mais celui-ci ignore que son cadet a déjà croisé la route de la jeune femme, et que celle-ci lui a laissé un souvenir marquant qui pourrait ne pas jouer en sa faveur …🤐

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Personnages :

Aylana Shaye admirait la femme de lettres Mary Wollstonecraft qui revendiquait une meilleure éducation pour les filles, qui contestait la passivité de la société à condamner la gent féminine, qui les destinait à être des ornements de salon, des compagnes soumises…

Pour sa part, si elle devait s’unir à un homme, elle ne l’envisageait pas comme un associé, un partenaire d’affaires. Si elle devait se trouver soumise à un homme, cela serait par amour et respect. Sa mère étant issue de la petite gentry, elle avait reçu une éducation classique et complète, digne de la petite fille d’un gentleman-farmer.

Depuis quatre années, elle enseignait dans un pensionnat de jeunes filles. Elle était courageuse, simple, intelligente et cultivée.

Afin d’aider John et lui éviter la pendaison, elle était prête à tenter l’impensable. Et c’est pourquoi elle va devoir se résoudre à solliciter l’aide d’un homme aussi infréquentable que James. Mais cela n’était pas pour autant qu’elle accepterait de figurer sur son tableau de chasse. Elle savait que si elle succombait à cet homme, elle signerait sa propre perte. Elle était dotée d’un certain sens de la répartie, mais face à lui, elle perdait ses moyens. Serait-elle de taille à lutter, à lui résister ?

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John Shaye est le frère d’Aylana, de 12 ans son aîné. Il avait servi 15 ans dans la Royal Navy et y était déjà à la naissance de sa sœur. Il était rentré à la suite d’une blessure de guerre alors qu’elle avait déjà 14 ans. Leurs parents mourant peu de temps après, ils sont devenus très proches et se soutenaient mutuellement. D’autant qu’avec son handicape, il avait du mal à trouver du travail.

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James Eastlake s’était taillé une réputation de duelliste hors pair, tant à l’arme blanche qu’au pistolet. Ce qui lui permettait de courtiser nombre de femmes et jeunes filles sans craindre les représailles des maris, frères, amants… On ne venait jamais le défier pour demander réparation. Ses amis appréciaient son sens de l’autodérision, sa légèreté coutumière et son flegme. Mais James ne voulait pas se marier. « Et même qu’il vouait au mariage une — très — sainte horreur. »

Il dégageait de sa personne une grâce nonchalante, doublée d’une assurance toute masculine qui le rendait terriblement séduisant. Il se fichait de ce qu’on colportait sur son compte et ne se mettait jamais en colère. C’était un libertin assumé.

Il se trouve en excellents termes avec son monarque. Il a toute son estime et son affection la plus sincère. Car il se trouve qu’avec James, ils avaient des goûts en commun tels que : la débauche, les femmes, les plaisirs mondains, mais aussi l’art sous toutes ses formes. Pour Georges IV, c’était un arbitre incontesté des élégances, un conseiller sûr, une référence précieuse. Cependant, pouvait-il espérer que le roi vienne en aide à des roturiers alors qu’il était à un mois de son couronnement et en pleine crise conjugale ?

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Le duc de Sormerset était un homme grand, mince et charismatique. Il émanait de lui cette autorité naturelle propre aux hommes de son rang, nés pour gouverner… et pour être obéis. Il avait cette chevelure auburn à reflets légèrement cuivrés typique de la famille Eastlake et des traits tout ce qu’il y avait de plus aristocratique.

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J’ai à nouveau été conquise par ce tome, et je dois avouer que c’est mon préféré de la série. Même si au début de ma lecture, j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de descriptions à mon goût, mais cela reste un avis personnel. Au travers de cette romance, j’ai encore appris des choses, en plus de ce qui avait été vu dans les 2 précédents opus. Une histoire captivante servit par une plume soignée et fluide qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. On ressent tout le travail de recherche qui a été effectué pour avoir une telle maîtrise des faits historiques, des us et coutumes, de cette époque.

Et si vous souhaitiez en découvrir encore un peu plus, vous aurez encore la possibilité d’étancher votre soif en faisant un tour sur le blog d’Aurélie Depraz. Même si ce tome peut se lire indépendamment des autres, il serait dommage de ne pas avoir lu avant Alexander et Jay. On y retrouve des personnages attachants et hauts en couleur. Je ne peux que vous recommander cette lecture.