Love In Paris de Théo Lemattre

4 octobre 2019 0 Par rachel

Parution : 18 septembre 2019

Nb pages : 593

4^ème de couverture

Alice, jeune étudiante, débarque pour la première fois dans la capitale loin de sa famille, pour y finir ses études.

Très vite, elle se lie d’amitié avec sa riche voisine, la fille de son logeur, qui l’entraîne malgré elle dans des soirées branchées pour se rapprocher de Klaus, un garçon de son école de commerce.

Lors de l’un de ces rencards improvisés, elle fait la connaissance d’Amaury, le frère de Klaus : un gestionnaire de fonds au physique ravageur et énigmatique.

Ils n’ont pas d’autre choix que de passer du temps ensemble.

Rapidement, la soirée tourne au vinaigre et leurs échanges sont vifs. Amaury est froid, et Alice et lui ne s’entendent pas du tout.

Propulsée à pleine vitesse dans le grand monde par sa nouvelle amie, Alice sera cependant amenée à recroiser la route de ce mystérieux inconnu lors de ces rendez-vous réguliers.

Parviendront-ils à s’apprécier, à s’entendre ? Entre eux, le feu remplacera-t-il la glace ?

Entre amours, tensions et déracinement familial, Alice va devoir mener de front cette toute nouvelle vie à cent à l’heure.

Mais en sera-t-elle capable ?

Love in Paris est une invitation à plonger au cœur d’une irrésistible romance parisienne…

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Théo Lemattre pour ce service presse.

Théo Lemattre nous a habitué à écrire dans différents genres, du thriller à la romance. Mais ici, il a décidé de nous proposer quelque chose de plus conséquent, puisque « Love In Paris » fait presque 600 pages. Malgré la taille de cette romance, la qualité de sa plume est toujours là, et les pages défilent bien trop vite. Elle est reconnaissable et, quel que soit le sujet, il est toujours traité avec sensibilité et humour. Son écriture est soignée, fluide et claire, et il est facile de s’identifier aux personnages. Une très belle histoire qui sera un nouveau coup de cœur.

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La quatrième de couverture résume très bien « Love In Paris ». Je ne vais donc pas en rajouter beaucoup plus sur l’histoire en elle-même.

Alice va souffrir de son déracinement de Montpellier, de l’isolement dans lequel elle va se retrouver et ces conséquences. Elle va avoir du mal à se faire au grand monde. Avec cette sensation de déracinement, elle ne saura plus où est sa place.

Est-ce que le monde du commun des mortels peut-il côtoyer et s’unir à celui des élites ? Le fossé social est-il une barrière infranchissable ?

Alice aura-t-elle la pugnacité de creuser un petit peu et découvrir les facettes d’Amaury qui lui donneront envie d’en découvrir plus ? Et lui de son côté, pourra-t-il se délester du poids des attentes du à sa position, faire ce qu’il aime et prendre en compte ses véritables besoins ?

Elle va découvrir que pour avancer dans la vie, il faut bouger. C’est comme dans les jeux vidéo ; « si tu restes statique, tu crèves » …

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Personnages :

Alice Malagan a décidé de réaliser sa deuxième année de master, dans les métiers de l’édition, sur Paris, à la Sorbonne. C’est une personne déterminée et combative. Elle n’est pas du genre à se laisser marcher dessus sans rien dire.

Je veux rencontrer du monde, découvrir la ville, faire mon master, rentrer dans une belle maison d’édition et avoir une vie de rêve.

Mathilde Desnersse est la fille du logeur d’Alice. Tous les opposes, et pourtant des liens d’amitié vont se créer. C’est peut-être son côté « provincial », complètement différent de ce qu’elle à l’habitude de côtoyer, et qui lui dit les choses comme elle les pense qui va la séduire. Mathilde va lui faire découvrir « son monde », parfois sous la contrainte… mais au finale, de bonnes choses en ressortiront. Comme Sybille, elle a un caractère franc, direct et sans fioritures. Mais elle est orgueilleuse et souvent sur la défensive. En général, elle établit un rapport de force avec son entourage, sur qui forcément n’est pas au goût de tous et fait plutôt fuir ses proches.

Elle est décidée à séduire Klaus, mais pour cela elle aura besoin d’Alice.

Mathilde n’est pas spécialement facile à vivre, elle a un caractère dur qui cache un cœur tout mou, mais c’est sans doute parce qu’elle n’a pas eu la chance de faire autrement que de se défendre de cette façon.

Sybille est la meilleure amie d’Alice. Sur son passage, elle ne laisse que des rires, elle est toujours désopilante à mourir. Elle a la capacité de séduire tout le monde, quelles que soient les circonstances. C’est une vraie tornade qui retourne tout sur son passage. Elle se comporte comme une grande sœur avec son amie, alors qu’elle n’est pas plus mature, bien au contraire.

C’est peut-être pour notre humour de merde, qu’on pourrait qualifier de « complètement pourri », qu’on s’entend bien, toutes les deux.

Klaus et Amaury Breulin sont frères et tous les deux sont des séducteurs, en plus d’être riches.

Amaury Breulin est l’aîné, et il est le plus discret, souvent la mine boudeuse, voir taciturne. Aux premiers abords et surtout lorsqu’on ne le connaît pas, il n’est pas engageant, et la discussion difficile. C’est un personnage mystérieux.

Ce type est moins sympa qu’un croque-mort sous Lexomil.

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Comme toujours, les ouvrages de Théo Lemattre nous poussent à la réflexion et nous délivrent quelques messages. Nous pourrons y découvrir la vie d’une étudiante déracinée, qui va devoir se faire une place dans un monde qui lui est étranger, ainsi que celui de l’édition. L’auteur nous propose une très belle romance, loin des clichés, et jusqu’à la fin on se demande comment cette histoire va finir. Il va nous faire passer par tout un panel de sentiments. L’histoire est bien construite et ne souffre pas de temps mort. Les personnages sont attachants, et l’on aurait encore envie de rester un peu plus longtemps en leur compagnie afin de savoir ce que chacun devient.

Je vous invite fortement à découvrir ce dernier livre de Théo Lemattre.

L’amour est parfois si éphémère qu’il faut savoir le capter et le mettre dans une boîte secrète, pour le chérir et avoir le cœur plein de beaux souvenirs.

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