Mieux vaut tard que jamais de Julie-Anne Bastard

19 septembre 2020 0 Par rachel

Parution : 12 aout 2020

Edition : BMR

Nb pages : 517

Quatrième de couverture

« J’ai un mec. »

C’est par ces quatre petits mots, le plus gros mensonge de mon existence, que tout a commencé.

Il y a deux ans, j’ai fait le choix de ne plus laisser aucun homme entrer dans ma vie. Mais pour faire enrager la femme qui m’a mise au monde, tous les moyens sont bons. Y compris celui de prétendre être sous le charme d’un motard tatoué, la hantise de toute mère qui se respecte.

Problème : maintenant, il ne me reste plus que deux semaines pour trouver le candidat idéal avant la prochaine réunion de famille. Par chance, il se pourrait que le séduisant mais agaçant Alex fasse l’affaire. Même si, en échange, il a une toute petite faveur à me demander…

Mon avis

Tout d’abord, je tenais à remercier Julie-Anne Bastard et les Éditions BMR pour ce Service Presse.

« Mieux vaut tard que jamais » est le premier livre en solo de Julie-Anne Bastard. C’est avec celui-ci que je découvre vraiment sa plume ✒️. Car j’ai déjà pu en avoir un aperçu avec son 4 mains avec Jc Staignier, « De miroir et d’amour », mais il est difficile de déterminer la patte de l’une ou l’autre. C’est donc tout naturellement que j’ai suivi cette sortie et que j’ai pris un grand plaisir pendant ma lecture 😊. C’est une romance contemporaine rafraîchissante et pleine d’humour où l’auteure abordera des sujets de société tels que : l’acceptation des différences, un regard sur ce que peut-être le quotidien d’un soignant en libéral (les difficultés qu’il peut y rencontrer), la pression familiale et les problèmes de dialogue, l’amour… La rencontre de deux personnes que tout oppose, aux caractères forts et qui veulent tous deux avoir le dernier mot 🤬. Un récit déroulé au travers de nos deux protagonistes, Lizzie et Alex, qui nous permet de mieux les comprendre.

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À la suite d’une déception amoureuse, Lizzie a décidé de faire une très longue pause amoureuse. Cela fait donc déjà deux ans qu’elle est célibataire et consacre ses soirées à lire, accompagné d’un thé sur son canapé 🍵.

Face à la pression de sa mère, et à l’approche de son anniversaire qui est l’évènement mondain, rassemblant sa famille et des proches (dont elle se passerait bien), elle se voit contrainte de s’inventer un amoureux. Et tant qu’à faire, autant prendre un type qui sera à l’opposé des aspirations de sa génitrice 🤨.

Ce n’est pas d’un café que je vais avoir besoin, mais d’une vodka. Une bouteille, oui. Un truc bien costaud pour m’aider à supporter les conséquences de mes mots. Quatre mots, quatre petits mots. Et c’est le bordel. Quatre mots de rien du tout. Quatre mots séparant la vérité du mensonge. “J’ai un mec.” Je suis dans la merde.

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Afin de trouver son promis, elle est prête à se rendre dans l’antre de l’enfer 😈. C’est là-bas qu’elle va y rencontrer Alex. Si tout d’abord il refuse de lui

apporter son assistance, rapidement il va y voir l’opportunité d’y faire un peu ménage dans sa propre vie en bordel. C’est ainsi qu’il va lui suggérer une contrepartie en échange de l’aide qu’il va lui apporter afin de faire enrager sa mère castratrice.

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Entre le fichu caractère de Lizzie et son incapacité à tenir sa langue, nos protagonistes vont se retrouver dans des situations improbables … 🤫 Mais ces dernières pourraient-elles permettre à Alex d’ouvrir les yeux et d’arrêter de ressasser des évènements passés ? Notre bibliothécaire va-t-elle réussir à se sortir du bourbier dans lequel elle s’est empêtrée avec ses propres mensonges ? Attention, à force de jouer avec le feu, on risque de se brûler …🔥

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Les personnages principaux :

Elizabeth Bayard (dit Lizzie) est la reine de l’ironie, de l’humour pince-rire qui sont ses armes de défense préférées. Elle a très souvent tendance à parler trop vite, avant que tout bon sens ne soit en mesure de l’arrêter 😬. Alors si on la provoque, elle démarre au quart de tour. Elle est bibliothécaire d’affaires, du genre coincé, mais fier de l’être. Elle manque de confiance en elle et n’aime donc pas parler d’elle, mais préfère être une oreille attentive pour ceux qui en ont besoin. Son second prénom est marmotte 😴. Elle a une excellente mémoire. D’ordinaire, elle n’est pas du genre à juger un livre sur sa couverture … Avec son passif, arrivera-t-elle de nouveau à faire confiance à un homme ?

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Anjali est la meilleure amie de Lizzie. Elle n’est pas du genre à en faire des tonnes. Elle est entière, totale et sans retenue. Elles se sont connues à l’école primaire. Elle a été d’un grand soutien pour son amie, à une période où notre bibliothécaire était persuadée qu’il ne remonterait plus la pente.

Je n’ai pas de mots assez forts pour exprimer l’amour que je lui porte. Cela étant dit, je dois aussi avouer à quel point elle me tape sur les nerfs.

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Alexandre Larchevêque (dit Alex) est du style repris de justice en cavale, rebelle, dangereux … un ours mal léché. Il manie le langage avec une dextérité redoutable, trouve les mots justes qui font craquer les midinettes. Dans son travail, il fait preuve de patience et d’abnégation.

Et si sous cette carapace de bad boy confronté aux regards méprisants, il se cachait un être doux et sensible … Quels secrets dissimule-t-il sous son attitude railleuse et indifférente ?

Il est comme les autres mâles. Dominant, méprisant, sûr de lui. Il s’estime le roi du bon goût, et sème ses jugements à l’emporte-pièce sans se soucier du mal qu’une parole peut causer.

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Corentin (dit Gombo) est un tatoueur professionnel au look improbable. Avec Alex, ils se sont connus à leurs 18 ans par un tatouage. À cette époque, il avait été mis à la porte par ses parents qui avaient découvert sa bisexualité. Et depuis cette rencontre, ils sont devenus amis et aussi colocataires. C’est une personne calme et pondérée … en général 🤐. Cependant, il sait appuyer là où ça fait mal.

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Une histoire servie par une écriture soignée, fluide et addictive qui nous permet de rentrer facilement dans cette romance. Une fois que je l’ai commencée, je l’ai pratiquement lue d’une traite. Une comédie romantique comme on les aime. Le récit est bien construit, les faits et les personnages collent à la réalité. Julie-Anne Bastard va nous faire passer par tout un panel de sentiments et émotions. Elle abordera des sujets sensibles avec finesse, humour et sans vulgarité. De quoi passer un très bon moment de lecture, sans prise de tête, mais avec de belles joutes verbales. Une lecture qui fait du bien et vous laisse avec la banane ☺️. Nous y trouverons une héroïne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et n’ayant pas sa langue dans sa poche, ainsi qu’un mâle complexe qui se pense irrésistible. À un certain moment, on aurait envie de les secouer, pas un pour racheter l’autre. Pour ma part, il ne fait aucun doute que je vais continuer de suivre les futurs ouvrages de cette auteure avec intérêt.