Interview de RB Devaux

Interview de RB Devaux

19 août 2019 0 Par rachel

Déjà, merci pour ta disponibilité, et de te prêter au jeu de l’interview.

Avec grand plaisir!

Présentation :

  • Qui est R.B. Devaux?

R.B Devaux est la version de moi qui écrit des histoires . Celle qui aime lire et qui souhaite proposer des histoires qu’elle aimerait lire à d’autres lectrices. Celle qui aime jouer avec la langue et les mots.

  • Tes passions? Ce que tu aimes faire?

J’aime lire, écrire, dessiner, regarder des séries et aller au cinéma. J’adore cuisiner.

  • Depuis quel âge écris-tu?

J’écris depuis 2015.

  • Comment t’est apparue l’envie d’écrire?

J’avais l’envie d’écrire depuis longtemps, mais je n’osais pas me lancer.

  • Quelles ont été tes études?

J’ai fait des études littéraires, jusqu’à la maîtrise.

  • Comment te vois-tu dans 10 ans?

Je me vois heureuse avec mon mari, mes enfants en train de vivre leur vie hors du nid, et moi ayant écrit des tas de romans .



Lecture :

  • Quels romans aimes-tu lire?

J’aime lire les romances (contemporaines, historiques, dark, M/M), le fantastique, l’Urban Fantasy, les classiques et la poésie.

  • Quel auteur aimerais-tu absolument rencontrer?

Cassandra O’Donnell et Baudelaire (mais ce n’est pas possible pour le 2e).

  • Quel est le dernier livre que tu as lu?

My Fucking Boss d’Orlane Peggy. J’ai beaucoup aimé, c’est rafraîchissant et bien écrit. Je le conseille!



Tes livres, ton écriture :

  • Qu’est-ce qui t’inspire? (Histoire, noms des personnages, leur caractère…)

Je pense qu’un créateur est inspiré par tout ce qu’il a pu voir ou entendre, que ce soit les arts, les films, les lectures, la photo! Je suis pour ma part très inspirée par la photo et par toutes les choses que j’ai vues.

  • Comment se déroule une journée d’écriture pour toi?

J’écris quand j’ai du temps : le soir, le we, pendant les vacances. Je m’installe sur mon divan, mon ordinateur sur les genoux et j’écris. Je suis parfois dérangée selon les moments.

  • Où écris-tu en général?

Dans le salon ou sur mon lit, j’ai horreur d’écrire dans un bureau.

  • Ton 1er livre «Les Gardiens d’Apophis» est déjà sorti depuis 3 mois. Est-ce que cela a changé quelque chose pour toi? Es-tu fière de son succès?

Je suis fière de mon succès, même si j’ai du mal à y croire. Je pensais que je passerais inaperçue. Je suis surtout heureuse d’être allée au bout de mon rêve. Sans Axelle Auclair, je ne suis pas certaine que je me serai lancée. C’est elle qui m’a poussée à publier sur Wattpad et qui m’a encouragée à m’autoéditer. Elle a toujours cru en moi, même quand je n’y croyais pas. Ce que cela a changé, c’est que j’ai un sentiment d’accomplissement.

  • Quel est le personnage que tu préfères dans ton livre?

Mon personnage préféré est Alistair. C’est un personnage à la fois très simple et très complexe qui a gardé toute son humanité, malgré sa condition.

 

Ton livre à paraître :

  • Je sais que tu travailles sur le tome 2 des Gardiens. Est-ce qu’il avance comme tu le voudrais?

Il avance mieux que je le voudrais pour le moment. Je me suis empêchée d’écrire pendant la correction du tome 1 et j’ai visiblement bien emmagasiné mes idées pour le tome 2 

  • t’es-tu fixé une date de sortie ou tu te laisses le temps (connaissant ton côté perfectionniste 😜)?

Les deux : j’ai promis une sortie pour la fin d’année, début d’année 2020, mais si jamais la qualité n’est pas celle que j’attends, je la repousserai. Je préfère offrir un deuxième tome dont je sois fière plutôt que de décevoir mes lectrices. Je pense qu’elles aussi préféreront lire un roman aussi abouti que le premier.

  • Que peux-tu nous dire sur cet opus?

Il va dévoiler tout un pan de l’univers des métamorphes et apportera des réponses aux questions que se posent les lectrices. Je pense qu’il est plus dans l’action que le premier tome.

Extrait du tome 2 :

Nous étions en plein centre de Londres ! La terreur me saisit : les zombies allaient faire irruption au cœur de la ville.
Nous dévalâmes les escaliers, fuyant la Cathédrale Saint Paul. C’était l’heure de pointe et le trafic était intense, surtout si près de la City. Les voitures circulaient au pas et les cadres se pressaient pour rejoindre leurs bureaux. J’étais horrifiée de voir autant de monde, tout en sachant quel genre de monstres allait envahir la rue d’ici peu. Il me paraissait inconcevable que les zombies puissent résister à l’attrait d’autant de repas potentiels après leur diète de plusieurs siècles, juste après avoir retrouvé le goût de la chair fraîche. C’était un avantage pour nous, mais c’était aussi un vrai cauchemar d’anticiper ce qu’il allait se produire.
Nous avancions au milieu des passants qui s’écartaient sur notre passage avec inquiétude ou nous ignoraient carrément, trop pressés pour nous prêter attention. Une fillette en train de mordre dans un donut me fixa avec des yeux écarquillés, la bouche pleine de sucre glace. Sa mère l’éloigna vivement de mon chemin, en avisant ma mine patibulaire. Je n’arrivai pas à détacher mon regard de l’enfant, des images cauchemardesques de son petit corps dévoré par les revenants se superposant à son visage poupin.
Au même moment, des cris se firent entendre derrière nous, surpassant les sons urbains. Au lieu de continuer à avancer, je m’immobilisai et me retournai en direction du monument que nous venions de quitter. J’aperçus un zombie en haut des marches, la mine ensanglantée, suivi par plusieurs autres. Ils paraissaient hors de contrôle et ils se jetèrent sur des passants, provoquant une réaction en chaîne. Un taxi qui se trouvait à proximité d’une jeune femme en train de se faire arracher une partie du visage, klaxonna avec insistance et essaya de forcer la route, visiblement paniqué par la vision d’horreur qu’il avait sous les yeux. Voir un autre être humain se faire déchiqueter de bon matin n’était pas des plus rassurants. Il emboutit le véhicule qui le devançait dans un froissement bruyant de tôle. Le conducteur en sortit aussitôt. Il était grand, dans le genre boxeur menaçant. Il eut à peine le temps d’incriminer le pauvre chauffeur que l’une des créatures se jeta sur lui, le mordant violemment dans le cou. Le sang gicla abondamment. Les gens autour se mirent à hurler et à courir dans tous les sens, d’autant plus que d’autres zombies étaient en train d’émerger du monument, se précipitant sur de nouveaux passants.
Des personnes plus éloignées de la scène sortirent de leurs voitures pour essayer de voir ce qu’il se passait, et pourquoi la circulation était totalement bloquée. D’autres surgirent des établissements de restaurations qui parsemaient la rue. Deux policiers sortirent d’une brasserie un peu plus haut, les sourcils froncés, cherchant les raisons de cette agitation anormale. Je me tournai vers Alisha qui observait ce chaos avec un mélange de regret et de résignation. Nos regards se soudèrent. Elle secoua doucement la tête pour me faire comprendre notre impuissance.

 

Divers :

  • Une anecdote?

La légende du chapitre 24. Dans mon entourage, ce chapitre est devenu le plus célèbre de mon roman, même pour ceux qui ne l’ont pas lu. Tout le monde sait que c’est LE chapitre où il y a du sexe. On me taquine sans cesse avec cela. Je trouve assez troublant de voir que personne n’est perturbé par le fait que je tue des tas de gens, par contre tout le monde est troublé par les quelques pages du chapitre 24…

  • Un dernier mot pour tes lecteurs?

Je souhaite remercier mes lecteurs du fond du cœur pour leur soutien et pour leurs messages. Chaque petit mot me touche et m’émeut. J’adore discuter avec eux et apprendre à les connaître. Mon plaisir est de leur faire plaisir et de partager mon univers avec eux. J’ai rencontré des tas de personnes formidables et c’est une aventure merveilleuse.

 

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