Charmée par le baron de Ena Fitzbel

6 juin 2021 0 Par rachel

Parution : 7 octobre 2020

Éditeur : Harlequin

Nb pages : 282

Quatrième de couverture

Ce baron ferait un époux déplorable, mais il sera l’amant idéal.

Londres, 1883

À vingt-huit ans, Lady Bella a abandonné tout espoir de se marier un jour. Les bals et les réceptions mondaines n’ont jamais été de son goût, et sa vie lui convient très bien ainsi. En revanche, ce n’est pas le cas de sa jeune demi-sœur, Penelope, que leur père malade, et sentant sa mort proche, a bien l’intention de marier au plus vite. Pour cela, il a confié à Bella la responsabilité de choisir l’époux idéal parmi une liste de prétendants, et l’un d’entre eux, Lord Cravendish, a déjà retenu toute son attention : arrogant, grossier et vaniteux, cet odieux personnage a en plus la réputation de collectionner les maîtresses. Pourtant, ses cheveux blonds indisciplinés et son regard insolent ne laissent pas Bella insensible. Et, s’il est tout bonnement hors de question qu’elle le recommande pour sa sœur, elle garderait bien les charmes de ce prétendant pour elle seule…

📜 Mon avis

Je remercie encore Ena Fitzbel et les éditions Harlequin pour le concours qu’ils avaient organisé et qui m’a permis de gagner ce livre.

Ayant lu « Envoûtée par le Duc », une lecture coup de cœur, j’avais hâte de découvrir « Charmée par le baron » qui en est la suite. Nous y retrouvons des personnages vus dans le 1^ertome, dont Electra et Timothy. Mais celui-ci est plus centré sur le frère d’Electra, Adonis et sur Bella. L’histoire se passe principalement dans l’Angleterre du 19^esiècle, mais il y a toujours cette magie qui nous enverra aussi dans l’Égypte antique. Ena Fitzbel nous propose encore une héroïne avec du caractère qui a décidé de diriger sa vie, malgré la position de la femme à cette époque. Un très bon moment de lecture, un beau voyage et un dépaysement garanti.

***

Nous retrouvons donc Timothy et Electra qui sont mariés, et depuis, cette dernière s’est arrogé des droits sur son frère. Elle surveille ses faits et gestes, d’autant que la surveillance est facile puisqu’ils habitent dans des hôtels particuliers qui se font face.

***

Malgré le temps qui s’est écoulé, Adonis n’a pu oublier Mayati, il se désespère de la revoir un jour, surtout qu’elle n’apparaît plus dans ses rêves et qu’il a perdu la clé qui lui permettrait de la retrouver. Au détour d’une soirée mondaine, il va découvrir que tout espoir n’est pas perdu, un autre moyen existerait et il sera prêt à tout pour l’obtenir… même à prendre une épouse. Cependant, il va y avoir de la compétition, rien n’est gagné.

***

Personnages :

Lord Adonis Cravendish, baron de Laverstock collectionne les maîtresses. Il se montre arrogant, vaniteux et autoritaire, mais il est aussi séduisant. Cependant, il a aussi l’art de souffler le chaud et le froid, d’être adorable puis insolent, goujat ou chevaleresque…

Par certains côtés, Bella lui rappelle Mayati. Pourra-t-il résister au magnétisme qui se dégage d’elle et de leurs face-à-face explosifs ?

Depuis que j’ai fait sa connaissance, il règne dans mon esprit un grand désordre. Plus rien n’est à sa place. Mes désirs, mes rêves, mes fantasmes se heurtent comme des boules de billards, sans jamais atteindre leur but. Penelope, Bella, Mayati … Je leur avais assigné des rôles qu’aucune n’a réussi à tenir.

***

Lord Timothy Fentington, fils unique et héritier du duc de Hurstbourne est le meilleur ami d’Adonis depuis l’université. Depuis qu’il a succombé au charme d’Electra, il a laissé tomber sa vie d’impénitent séducteur et s’épanouit dans sa vie rangée d’homme marié. « Sa réputation s’est considérablement améliorée depuis son mariage […]. »

***

Amelia Edwards est l’auteure d’un roman qui relate ses observations de son voyage en Égypte. Il lui a valu une forte notoriété. Ses « connaissances » susciteront l’intérêt d’Adonis…

***

Malgré sa maigreur et son âge, le duc de Cleveland, rayonne par sa force morale et « sa puissance s’impose sans conteste à qui plonge dans ses yeux sombres. » Il a des liens privilégiés avec Bella et à toute confiance en sa clairvoyance.

***

Helen, 10 ans, est la fille que Timothy a eue hors mariage avec sa cousine Georgia. C’est une jeune fille pleine de malice sous ses airs innocents. Elle rêverait de pouvoir se lancer dans la carrière d’égyptologue. En attendant, elle s’instruit en écoutant aux portes et en dévorant des livres.

***

Lady Penelope, 18 ans, est la fille légitime du duc de Cleveland et contrairement à son aînée, elle ne partage pas la passion de leur père pour le temps des pharaons et ne pourra jamais s’accommoder d’une vie simple. Cependant, avoir une femme d’une telle beauté flatterait l’ego de tout homme.

***

Lady Bella Beltram est la fille aînée du duc de Cleveland, née en dehors des liens du mariage, elle n’est pas promise à un aussi bel avenir que sa sœur. Et, a 28 ans, elle sait que les chances de contracter un mariage d’amour se sont envolées. Mais, son existence lui convient telle qu’elle est. Elle se souvient encore de ses années « bonheur », avant le décès de sa mère a ses 8 ans, ou elle participait aux fouilles archéologiques de son père. C’est une jeune femme dotée d’une assurance rare, d’une forte personnalité et d’une bonne répartie, mais qui n’a pas conscience de son pouvoir de séduction.

Elle a la tête sur les épaules, n’a pas la langue dans sa poche, et elle sait parler aux hommes immatures.

***

J’ai beaucoup aimé cette romance historique, servie par la plume fluide d’Ena Fitzbel. Elle nous propose encore une fois une histoire avec des personnages hauts en couleur et attachants, un langage approprié qui nous permet de nous immerger facilement dans l’époque et ses recherches rendent les faits crédibles, même la part de magie. On est pris dans notre lecture, les intrigues, les joutes verbales, les descriptions, les mystères… tous les ingrédients sont là pour maintenir notre attention jusqu’au bout. La lecture de « Charmée par le baron » devient vite addictive et elle peut tout à fait se lire sans connaître « Envoûtée par le duc ». Cependant, il serait dommage de passer à côté, car je dois bien avouer que c’est ce dernier qui reste mon préféré. Peut-être, car le récit se déroule majoritairement dans l’Égypte antique. Tout comme dans le premier livre, j’ai beaucoup apprécié le chapitre « notes de l’auteure » à l’issue du récit, où Ena nous dévoile quels sont les éléments ou personnages ayant réellement existé et lesquels l’ont inspiré. J’aime aussi que la romance prenne son temps pour se construire, que tout n’arrive pas tout cuit, que les séducteurs en bavent un peu. Même si rien n’est prévu pour le moment, moi je ne dirai pas non à un spin-off sur Hélène et Oliver, et vous ?