Elle a trouvé l’excuse imparable pour fuir Noël, ses horribles symboles, ses fêtes, ses regroupements familiaux, ce qu’elle déteste par-dessus tout, et avec raison. Les ouvriers de la Stanton Water menacent de bloquer l’usine d’embouteillage que sa société s’apprête à reprendre. En tant que directrice des acquisitions de la Martinson, Alison décide d’étouffer la rébellion dans l’œuf. Elle se rend en personne à Stonefield, une bourgade perdue du Wyoming afin de remettre les agitateurs dans le droit chemin.
Qui souhaiterait fêter Noël dans une ville en pleine ébullition ?
Personne, et elle s’en frotte les mains. Et puis, s’éloigner de Steven avec qui elle vient de rompre conforte son désir d’ailleurs. Elle se réjouit de son idée, jusqu’à ce que sa voiture dérape sur une plaque de verglas, tombe dans un fossé et bouleverse ses plans. D’autres mauvaises surprises l’attendent, mais ça, elle ne s’en doute pas un instant.
Le destin lui jouerait-il de vilains tours parce qu’elle déteste Noël ?
« Les voix du Père Noël sont impénétrables, sauf pour ses adorateurs ! Et là, tu tombes chez les pires d’entre eux, Alison ! »
Mon avis
Tout d’abord, je remercie Romane Rose pour ce Service Presse.
Romane Rose est une autre de mes auteurs chouchous, donc même si à la base je ne suis pas friande des romances de Noël, je ne pouvais passer à côté de sa nouvelle sortie. Et c’est toujours un réel plaisir de me plonger dans une de ses histoires et d’y retrouver ses héroïnes qui ont du mordant (et qui sont toujours promesses de belles joutes verbales) et son humour. Vous y retrouverez tous les ingrédients pour une immersion plus qu’agréable dans ces festivités de fin d’année : légendes, neige ☃️, homme sexy, gâteaux 😋, solidarité … et un bon feu de cheminée. Dans « La source de Noël », nous y trouvons donc des personnalités avec des caractères hauts en couleur, et dès les premières pages cela fera des étincelles 💥 (ce qui peut-être pratiques pour allumer les bougies en cette période de l’année, euh je m’égare 🤣). Une d’elles est Alison, notre directrice qui dirige ses affaires et les hommes d’une main de maître, sans mâcher ses mots, et qui déteste tout ce qui se rapporte à Noël. Mais le destin va mettre sur sa route une nouvelle affaire, voire un homme qui pourrait bien faire voler en éclat ses convictions. La magie de Noël pourra-t-elle enfin la toucher et soigner ses blessures ?
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La quatrième de couverture étant déjà un bon résumé, je ne vais pas en rajouter beaucoup plus.
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Tout d’abord, nous faisons la connaissance d’Alison. De par sa profession, elle avait l’habitude de plier les gens d’un seul mot, d’un seul regard. Mais ce matin là, lors de son petit rituel ☕️, les évènements n’allaient pas se passer comme elle l’escomptait et elle y fera une rencontre plutôt déplaisante.
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Puis nous découvrons combien elle détestait Noël ou tout ce qui s’y rapportait. Cela faisait quelques années qu’elle trouvait des prétextes pour se soustraire aux fêtes familiales. Alors, c’est avec joie qu’elle prend à bras le corps cette nouvelle affaire qui l’emmènera à Stonefield et qui va être un nouvel alibi pour éviter les festivités qui arrivent.
Cette période déclenchait en elle une transe nerveuse d’où elle sortait démoralisée, épuisée ou remontée comme une bombe atomique.
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Toutefois, les événements n’allaient pas s’enchaîner comme elle l’avait imaginé … Même si dans un premier temps elle prendra du plaisir à retrouver la Alison de sa jeunesse, elle ne s’attendait pas à devoir faire face à des habitants qui lutteraient autant afin de maintenir la cohésion du groupe et atteindre leur but. « Cette ville perturbait son équilibre mental et physique. » Son assurance de toujours gagnée n’allait–elle pas l’aveugler dans cette affaire ? Sera-t-elle prête pour les découvertes qui l’attendent ? Ses certitudes risquaient de voler en éclat…
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Personnages :
Alison Alley Addison (dit Triple A), 30 ans, est directrice des acquisitions de la Martinson qui est la sixième plus grosse entreprise d’investissements du pays. À force de travail, elle s’était hissée à une place convoitée et avait démontré que sous son vissage d’ange se cachait une redoutable négociatrice. Sa détermination, son implacable efficacité, son esprit retors, son agressivité ou sa réactivité étaient des atouts reconnus et appréciés à leur juste valeur par Gary.
Depuis l’adolescence, elle suscitait l’intérêt de la gent masculine, mais elle ne s’en formalisait pas. Au pire, elle savait les remettre à leur place, aidée par ses 3 années de boxe 🥊. Elle avait travaillé dur afin d’en arriver à sa position, et s’était juré de ne jamais dépendre d’un homme.
Un rendez-vous avec Gary la stressait toujours. La montée d’adrénaline provoquée par leurs escarmouches la galvanisait comme vingt doses de caféine.
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Gary Martinson, 52 ans, était connu pour ses aventures ou attitudes de Don Juan. Mais sa conduite était irréprochable avec Alison depuis qu’elle avait cadré les choses. Cependant, il se réjouissait toujours des pugilats de sa directrice.
Il l’appréciait pour de multiples raisons, mais sa rouerie ou son mordant de dogue allemand shooté aux amphétamines demeuraient ses préférés.
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Elias Masson est le maire de Stonefield. Il se plie en quatre pour aider ses concitoyens. Cependant, pour vivre, il travaillait de ses mains et fabriquait des meubles d’une élégance rustique. Il faisait preuve d’un machisme d’un autre temps. Mais d’un autre côté, avec Alison , ils se ressemblaient, avaient des blessures analogues. En peu de temps, elle allait dévaster sa ville, sa vie et sa tranquillité. Alison le déroutait. Mais qui était-elle réellement ? Pourra-t-il lui pardonner ses mensonges ?
[…] sa naïveté maladive le portait à croire à la bonté des gens, à leur accorder le bénéfice du doute jusqu’à ce que le poignard s’enfonce dans son dos.
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Steven Markam, 32 ans,était issu d’une famille qui entrait dans le top 100 des plus grosses fortunes du pays 💵. C’était un avocat d’affaires reconnu par ses pairs. Il avait tout du prince charmant et symbolisait l’image de la masculinité soignée. Il se montrait tendre et enjôleur avec Alison, et tout comme elle, il n’accordait aucun intérêt aux fêtes. C’était un homme convoité par les femmes issues de la plus haute société new-yorkaise.
Cependant, ses reproches réguliers qu’en à ses retards ou son incapacité à considérer leur vie sociale plus importante que son travail, ainsi que sa vision de leur avenir, allaient forcer Alison à revoir ses besoins et attentes et prendre les décisions qui convenaient.
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J’ai une nouvelle fois été conquise par la plume de Romane Rose et cette lecture, en plus des dernières sur le thème de noël vont finir par me faire revoir mon opinion sur les romances de noël. Mais je vais tout de même rester vigilante et fidèle à mes auteurs pour ce sujet. J’ai beaucoup aimé les valeurs véhiculées et mises en avant dans cette histoire, ainsi que les légendes et l’ambiance de Noël. Il y a tout ce qu’il faut pour se déconnecter de notre actualité et nous évader dans d’autres contrées, avec une belle romance, de l’humour … et des rebondissements. Une histoire bien construite qui a du rythme et toujours servie par l’écriture soignée et addictive de l’auteure. Un livre où la romance ne prendra pas toute la place, mais où l’on s’attachera à différents personnages, en plus des protagonistes. Nous y découvrirons des personnes avec une existence rude, mais où la solidarité règne et où tout le monde se soutient dans les périodes difficiles. Pour ma part, je reste fidèle à cette auteure et suis très curieuse de savoir ce qu’elle va nous proposer pour sa prochaine sortie, vu qu’elle navigue entre différents genres. Je ne peux que vous conseiller cette très belle histoire 😊.
😊😊😊😊😊😊 Merci beaucoup Rachel. Moi, je t’adore comme chroniqueuse. Ton travail est toujours soigné et bienveillant. Merci encore pour ta fidélité. Bisous
😘